Les D.U. étaient des prisonniers atteints
d’affections qui les rendaient inaptes au travail et qui devaient être
rapatriés dans leur pays d’origine. C’étaient des médecins de la nationalité du
prisonnier qui présentaient ces malades à une commission constituée d’un
médecin militaire Allemand du grade de Colonel. Au début de la guerre les D.U.
étaient tous de vrais malades, mais connaissant la faculté française à
manipuler les événements afin d’en tirer profit, très vite de nombreux faux
malades, aidés par l'expertise complice des médecins Français, vinrent gonfler
les rangs des D.U. et purent ainsi rentrer en France sans avoir aucune maladie.
Les médecins Français utilisèrent tous leurs talents pour fabriquer de faux malades, employant par exemple des examens de vrais malades pour les imputer à de faux tuberculeux ou de faux syphilitiques. Le principal critère pour les faux malades était de paraître réellement malade et les médecins s’employèrent à tout mettre en œuvre pour que les prisonniers désirant être classés D.U. aient l’air vraiment malade et surtout très amaigris, leur imposant un entrainement quotidien pour les faire maigrir et perdre leurs forces. Je me servirai dans un prochain article du récit d’un compagnon de captivité de mon père, André Braunschweig, qui fut reconnu D.U. après avoir tenté sa chance devant trois commissions avant d’être reconnu malade et qui retrouva la France en octobre 1943.
The D.U.s were prisoners
with conditions that made them unfit for work and who had to be repatriated to
their country of origin. It was doctors of the prisoner's nationality who
presented these patients to a commission made up of a German military doctor of
the rank of Colonel. At the beginning of the war the D.U. were all real
patients, but knowing the French ability to manipulate events in order to take
advantage of them, very quickly many fake patients, helped by the expertise of
the French doctors, came to swell the ranks of the D.U. and thus could return
to France without having any disease.
French doctors used all
their talents to make fake patients, using, for example, tests of real patients
to attribute them to fake tuberculosis or syphilis. The main criterion for the
fake patients was to appear really sick and the doctors did their best to make
the prisoners who wanted to be classified D.U. look really sick and especially
very thin, imposing on them a daily training to make them lose weight and lose
their strength. In a future article, I will use the account of a companion in
captivity of my father, André Braunschweig, who was recognized as a D.U. after
having tried his luck before three commissions before being recognized as sick
and who returned to France in October 1943.
Mise en Congé de la Captivité Allemande |
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